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LA PLACE CENTRALE DE LA FEMME KABYLE DANS LA SOCIÉTÉ TRADITIONELLE
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LA PLACE CENTRALE DE LA FEMME KABYLE DANS LA SOCIÉTÉ TRADITIONELLE
"La femme kabyle demeure la gardienne de la langue, des rites et des valeurs de la tradition.
1. LA VIE RITUALISEE DE LA FEMME KABYLE ET LA METHODE CYCLIQUE
C’est au Luxembourg du 5 au 7 septembre 2003 que s’est déroulé le Premier Congrès Mondial sur les Sociétés matrilinéaires, matrifocales et matriarcales. Ce congrès a réuni de nombreux chercheurs travaillant sur les Sociétés dites équilibrées du monde entier, de la Chine à l’Amérique en passant par l’Afrique du Nord. La Kabylie a été particulièrement honorée par une présentation signée Makilam dont on connaît les travaux de recherche en Allemagne qui ont paru en langue française en 1996 chez l’harmattan avec La Magie des femmes kabyles et l’unité de la société traditionnelle et en 1999 chez Edisud avec Signes et rituels magiques des femmes kabyles.
Dans son exposé comme dans ses livres Makilam met en évidence le rôle central de la femme kabyle dans la société traditionnelle. Après une redéfinition de celle-ci en tant que société de tradition orale basée sur le culte des Ancêtres, la vie ritualisée de tous les Kabyles se réalisait sur un modèle d’union et de responsabilité entre tous les membres de la famille élargie au village grâce à l’entraide réciproque, la Tiwizi ou Touiza. Dans ses écrits, Makilam avait déjà développé la participation des femmes au fonctionnement de la vie économique et sociale dans la tradition kabyle en décrivant le rituel ancestral qui accompagnait leurs diverses activités de subsistance. Il en résultait une unité magique. En effet, le rituel de leur travail à partir de la terre avec la poterie et la culture des jardins et des champs, le rituel de l’obtention de nourriture et celui du tissage de la laine se calquent sur le modèle de la reproduction humaine. De plus, toutes ces activités nourricières et vestimentaires sont réalisées par les femmes en accord avec le cycle des saisons, leur déroulement étant toujours mis en relation avec les phases de la lune et la croissance de la végétation selon le calendrier agraire kabyle. Toutes les activités féminines présentent alors dans leur cycle une succession de 4 phases qui reproduisent le cycle annuel de la terre dans le ciel autour du soleil et de la lune. Cela caractérise l’esprit magique des femmes kabyles.
La méthode employée par Makilam au Congrès Mondial sur la place déterminante des femmes kabyles décrit comment le cycle de leur vie - de la naissance à la mort - se réalise aussi selon 4 phases. L’originalité de cette méthode consiste à décrire la transformation du corps de la Femme au cours de son existence selon un cycle en s’appuyant sur les rituels qui l’accompagnent pour montrer également que le début de la vie ritualisée de la femme d’antan se retrouve à sa fin. Il s’agira donc dans l’exposé suivant de montrer que les rites de la naissance et de la mort qui marquent le début et la fin de la vie d’une femme sont identiques.
1. LA VIE RITUALISEE DE LA FEMME KABYLE ET LA METHODE CYCLIQUE
C’est au Luxembourg du 5 au 7 septembre 2003 que s’est déroulé le Premier Congrès Mondial sur les Sociétés matrilinéaires, matrifocales et matriarcales. Ce congrès a réuni de nombreux chercheurs travaillant sur les Sociétés dites équilibrées du monde entier, de la Chine à l’Amérique en passant par l’Afrique du Nord. La Kabylie a été particulièrement honorée par une présentation signée Makilam dont on connaît les travaux de recherche en Allemagne qui ont paru en langue française en 1996 chez l’harmattan avec La Magie des femmes kabyles et l’unité de la société traditionnelle et en 1999 chez Edisud avec Signes et rituels magiques des femmes kabyles.
Dans son exposé comme dans ses livres Makilam met en évidence le rôle central de la femme kabyle dans la société traditionnelle. Après une redéfinition de celle-ci en tant que société de tradition orale basée sur le culte des Ancêtres, la vie ritualisée de tous les Kabyles se réalisait sur un modèle d’union et de responsabilité entre tous les membres de la famille élargie au village grâce à l’entraide réciproque, la Tiwizi ou Touiza. Dans ses écrits, Makilam avait déjà développé la participation des femmes au fonctionnement de la vie économique et sociale dans la tradition kabyle en décrivant le rituel ancestral qui accompagnait leurs diverses activités de subsistance. Il en résultait une unité magique. En effet, le rituel de leur travail à partir de la terre avec la poterie et la culture des jardins et des champs, le rituel de l’obtention de nourriture et celui du tissage de la laine se calquent sur le modèle de la reproduction humaine. De plus, toutes ces activités nourricières et vestimentaires sont réalisées par les femmes en accord avec le cycle des saisons, leur déroulement étant toujours mis en relation avec les phases de la lune et la croissance de la végétation selon le calendrier agraire kabyle. Toutes les activités féminines présentent alors dans leur cycle une succession de 4 phases qui reproduisent le cycle annuel de la terre dans le ciel autour du soleil et de la lune. Cela caractérise l’esprit magique des femmes kabyles.
La méthode employée par Makilam au Congrès Mondial sur la place déterminante des femmes kabyles décrit comment le cycle de leur vie - de la naissance à la mort - se réalise aussi selon 4 phases. L’originalité de cette méthode consiste à décrire la transformation du corps de la Femme au cours de son existence selon un cycle en s’appuyant sur les rituels qui l’accompagnent pour montrer également que le début de la vie ritualisée de la femme d’antan se retrouve à sa fin. Il s’agira donc dans l’exposé suivant de montrer que les rites de la naissance et de la mort qui marquent le début et la fin de la vie d’une femme sont identiques.
morad- Messages : 336
Date d'inscription : 15/11/2010
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Localisation : FRANCE
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